Je suis celle qui est là.
Depuis longtemps.
Mais qui doute.
D’être là.
Tout les temps.
Alors Je me multipliai.
Je te multiplierai comme ça.
Comme Ça je pus cerner.
Je peux croire que je pus cerner.
Je pu tenter de croire.
Cerner la croyance que j’existe.
Parce que je serais tout autour.
J’étais tout autour, alors, c’est qu’il y à quelque chose, au milieu.
Même si ça sera rien.
IL Y AVAIT OÙ IL N'Y AVAIT PAS - CAP SAINT FONS - 2021
Notre Grand-Mère, avec son soucis de discrétion nous avait proposé de partir, vivre ailleurs.
Comme si c’était possible qu’en vivant ailleurs on puisse vivre mieux ici, nous.
Nous, nous avions envie, de vivre sous ses hospices.
Parce que, je, est celui celui qui lit.
Alors il savait que la maison c’était, elle-même.
Nous étions arriver de nuit.
Nous ne savions pas ou nous allions.
La réserve de carburant étais sur elle-même, et nous doutions de pouvoir joindre la vague destination que le deuxième Armen nous avais donné.
Nous naviguions dans cette obscure incertitude.
Maintenant je peut y retourner.
Dans cette zone ou on ne voit pas plus loin.
Que tout autour c’est noir.
Que même si je me rend dans le noir.
De là bas je peut voir le petit ilot de lumière.
Que le petit ilot de lumière c’est un monde.
De là bas on peut manger du maïs chaud, et grillé.
Que ça se coince dans la dent de façon désagréable, aussi il y à quelque chose de chaud de doux et de sucré qui fait que c’est pas grave.
C’est bien, même.
IL Y AVAIT OÙ IL N'Y AVAIT PAS - ÉDITION OHM - 2021
Comme on doute tout le temps.
On ne savait pas que c’était là, chez nous.
Alors on doutait.
De savoir si c’étais le bon endroit, ici.
Ou s’il fallait un ailleurs, comme une forêt.
Où le soleil se couche presque tout le temps.
Et qu’on est dans un lieu qui nous abrite de lui-même, de nous-même.
De mondes à Monde.
Nos yeux balayaient.
Doucement.
Pour voir.
Il y aurait des petites montagnes rondes et blanches.
Comme des immenses tas de sel.
Qui du dessus forme une couronne.
Un couronne de montagnes.
Au milieu de la couronne, il y à une mère.
Infini.
Glaciale et magnifique.
Je dormais avec mes oreilles et mes yeux dans le même lit. Mais dans la chambre de mes passés il y avait deux lit qui les séparaient.
Le matelas était humide.
Ce qui rendrait les réveils un peu collant, mais mal.
Pas le collant qui donne envie de rester.
Celui dont on a envie de se débarrasser mais aussi dont on est reconnaissant.
En même temps.
Au réveille donc, notre Grand-Mère me propose un café.
J’accepte et je là suit.
Pour voir.
Elle prépare le café dans un feu disproportionnellement grand.
Il est tel qu’il est, mais il semble plus sauvage et puissant de nécessaire, en tout cas de d’habitude.
D’habitude il est plus docile.
Mais celui ci semble en avoir d’autres, d’habitudes.
Plus tard je me rendis compte qu’il y avait un courant d’air qui précédait l’arrivée de notre grand-mère dans la cuisine.
Un peu avant qu’elle n’arrive, on voyait les rideaux se lever.
Et à se mettre à exécuter la danse annonciatrice de l’arrivée de Nora.
En tout cas ça marche pas tout le temps.
C’est surtout le matin. ou vers midi à la limite.
Apres la lumière tourne de l’autre côté de la maison.
*
Il disait des villes devenu immortelle, que des gens du monde entier, y sont venu, y apporter quelque chose de chez eux.
Avant, nous avions évoqué la possibilité d’une errance possible, dans le Caucase.
À le recherche de la partie manquante de la connaissance.
Il y aura l’idée de l’arche, ensuite.
De l’autre côté.
Une Arche qui serait donc un pont et une boite, discrètement.
Parce que pas si sur qu’on tous puisse en voir les bords.
Parce que des bords il y en à, où il n’y en à pas.
Il y avais où il n’y avait pas.
Il y avait une princesse à la beauté si éblouissante
que l’oeil ne pouvais la supporter
et que, ce que l’on ne voyais plus
on en oublia le nom
et la princesse avec le temps
fut enfuit dans l’invisible
et tous oublierent son existence
qui fut pourtant depuis tout temps
puisse qu’elle fut le pont d’entre les mondes
Nous avions des plans.
Pour construire une serre voyageuse.
C’est un espace pour des êtres végétaux;
Certain que nous avions apporter avec nous.
Tabac de Virginie, Datura, plus tard, Dryas.
Celle qui viens d’elle même, Laurier Blanc.
Pour voyager la Serre peut emprunter trois voies.
La terre, l’air, l’immaginaire.
L’éxpeditions étais prévu dans 5 unité de temps.
L’astre solaire nous apparais par transparence.
Au travers un brouillage blanc à déplacement rapide.
Avons une mauvaise information sur la zone de ravitaillement qui nous faire perdre du temps et de la patience.
La construction est porté sur des décision structurelle.
Discutable Et des décisions artistique. Arbitraire.
Un duel ne se perd pas.
Tant que l’illusion est.
Sur je mur il y à des affirmations.
Qui se font passer pour des doutes.
Ai croisé le passé.
avec du rouge sur les lèvres, et des questions pertinente.
On ne change pas de latitudes sans enlever ses chaussures.
Il est des pensées sans chiffres, des personnages sans nom.
ici l’on considère connaitre un être lorsque l’on sais dire son nom.
Acanthe.
Arrivons à l’origine.
L’air est sec et froid et limpide, inspire.
Arriver de la nuit.
Expire.
l’obscurité nous permet de ne pas savoir où l’on arrive.
Tout à fait.
Alors on peut se faire des idées.
Oui.
Prenons un transport clandestin, jusqu’au premier camp.
Puisque le temps n’existe pas.
Il y aura des rideau en dentelle blanches, avec des bordures florales dorées.
Une nappe, en plastique fleurie.
un chemin d’air passera par la table.
Il manquera une partie.
à notre connaissance.
la partie manquante sera une fréquence.
Un point de vue.
Une destination inconnue.
et le carburant nous permettant de nous y rendre.
Le souffle avait les poumons chargé.
Le corps plaintif.
La construction grinçait en silence.
La composition étais à la barre.
et l’irréalisation à la mémoire.
un jour l’infini m’a dit son âge.
Il y avait des zéros plein la page.
c’est un chiffre que l’on ne peut pas dire.
**
Disons qu’une fois arrivé à l’origine
il nous fallait trouver un moyen de rejoindre un territoire clandestin.
Un pays qui n’existe pas
Ainsi que les provisions de vivre et de matériel nécessaire à notre subsistance.
Etant donné que notre quête avait pour terrain d’exploration l’invisible
Pas si simple à priori
de prévoir comment l’appréhender
encore moins comment le capter
encore plus comment l’émettre
encore que je dit ça
mais que je me souviens plus très bien de mes peurs sur le moment
si c’est assez
ou si c’est le manque
en tout cas c’est sur que nous arrivons à un moment
ou tous se rappel qu’ils ont failli tous disparaitre
et que nous nous joignons à eux
pour nous rappeler que nous sommes là
et pleurer dans nos fleurs, les invisibles
il y avait un feu aussi
un feu caché
qu’il fallait marcher longtemps au milieu de tous
et passé par une fine brèche pour le rejoindre
arrivons dans un immense marché couvert
qui à un nom qui sonne comme un temple antique
Petak
Croisons un homme avec un aigle apprivoisé sur le bras
ici tous s’appel frère ou soeur
c’est comme une foret
qu’on ne connais pas encore
mais comme on connais d’autres forêts
on cherche nos repères
là ou c’est tout plein
de gourmandise et de technologie.
on comprend qu’on est sur la route de la soi
que de ce terreau
émergera nos moi permettant de tisser notre nous
Archétype
enfin ça
c’est ce qu’on se dit de ce qu’on se disait
mais l’alphabet est différent
celui là on ne le connais pas
donc on ne sais pas lire
mais quand même
on sais qu’il y à écriture
Anarchétype
ça
c’est ce qui arrive
et il y a mon Père aussi
qui nous invite au restaurant
à oui
j’oubliai presque
il y a aura ces deux montagnes presque collé
immense et magnifique
que nous avons observer de nuit
demain nous avions pris la route
bon c’est vrais qu’on aura pas d’eau chaude
mais on à la résistance qu’on nous à offerte
**
Avions déterminer notre course approximativement la veille.
Mais comme tu le sais.
Nous essayons de multiplier les points de vue.
Hier quand tu te parlais de tes doutes,
je me demande si finalement
avec toutes ces barrières,
on ne pourrai pas les mettre à l’envers,
et que comme ça ça deviendrait
une échelle
avec laquelle on pourrai aller des uns vers les autres
et puis après on pourrai se demander
si elle existait encore
en tout cas
c’est sur que nous avions deux options possible
puisqu’il n’y avait que deux routes
qui nous permettait de rejoindre le point
à partir duquel il n’y avait pour le moment plus de projections possibles
cela dit ça à l’avantage de permettre un niveau d’attention sur ce qui arrive
puisque l’on considère que les directions doivent apparaitre
et qu’après ça sera comme si on avait choisi
on se rappellera plus qu’on savais pas, autant.
Mais on savait qu’il y avait
un grand lac
qu’il nous fallait contourner
nous pouvions donc soit tracer par le dessus
soit par le dessous
considérant la possibilité d’exploration d’un territoire proche
au nord
décidons de passer par le dessus
et que plus tard
nous passerions par le dessous.
Avions choisi un point de chute
a partir d’une image,
le prix comptais aussi.
Sur l’image
Il y avait plusieurs habitations sur pilotis
c’est sur une étendu d’eau, avec un soleil couchant
c’était une image qui ressemblera vraiment à une image.
Et puis s’était vraiment pas cher aussi.
On va pas faire comme si on s’en fout des sous.
Parce que pour le moment il nous en faudrai jusqu’au bout,
comme on sais pas trop.
Mieux vaux peut être.
**
J’étais
il y a longtemps
avant
j’étais bon
avant je n’étais pas un homme
et j’étais
je n’étais pas une femme
ni autre mais un
avant
avant tout étais comme
dans la paume contre une main
tout contre
mais en douceur
tout doux
tout doucement
et c’étais tout
avant
et puis il c’est passé beaucoup de choses
beaucoup
il fallait bien que ça se complique
pour qu’on puisse saisir le simple
on a mis en places
des polarités
des dehors et des dedans
on à mis tant qu’on a put
et puis tout à coup
ça devenais difficile de discerner
ce qui est de dedans
ce qui est de dehors
et surtout comment ça se mélange
tout ça
et que si on écoute bien
quand on comprend plus
on peut entendre tout
Notre point de fuite ne ressemble absolument pas à l'image que nous nous en faisions
ça devait êtes une cabane sur un lac
en fait
c’étais une maison en pierre dans une forêt en montagne
avec l’interieure peinte rouge sang.
il y avais un feuteuil avec des bois de cerfs
une tape en plastique avec des chatons
et puis
on c’est reveillé tôt pour prendre le tunnel
la construction avait dit la veille qu’elle serai prête à 6h
elle était effectivement là à l’heure dite
en élégance
**
La princesse sans nom
À l’éblouissante beauté
Avait un amour sans faim
Puisque le peuple sur lequel elle régnait
L’avais oublié
Et que
Même si elle lui ferait face
C’étais comme si il n’y avait rien
Tellement rien
que quand même
Même sans la voir
Toutes et tous avais à la fois peur et mourrai d’envie de l’embrasser
Pour enfin pouvoir faire Un à nouveau
Enfin c’étais pas tout de suite
Quand ils arriverai de leurs mondes
Ils savent
Mais après
Ceux qu’ils les accompagneraient
Devais d’abord leurs apprendre à oublié
Pour apprendre à oublié
Ils commençais par apprendre à nommer
Ce qu’il savais voir
Alors il devenais possible
De ne plus voir
Donc sans savoir sa vie à ce peuple
Etais peuplé de ces invisibles peur d’envie
Et sans le savoir ils leurs fallait apprendre
À voir ce qu’il leurs échappe
Alors que c’est tout autour
Enfin peut être que jusqu’a là
C’étais mieux de ne pas voir
Pour pouvoir faire ce grand feu
Il fallait peut être mieux
Pour qu’il soit
Il fallait peut être ne pas savoir
qu’on lui donne à manger
Et quoi
Sans quoi
On n’aurait pas put tout lui donner
Sans même savoir ni qu’il existe
Ni ce qu’on lui donne
Puisque seul la lumière et la chaleur importe
Ou plutôt importait
***